Nous sortons de deux mois de confinement. À l’heure du déconfinement, quels effets cet « enfermement » aura eu sur notre santé mentale ?
L’être humain n’est pas fait pour être enfermé. Il a besoin de voir du monde, de créer du lien social. Pour la plupart le virus a moins été une préoccupation que les difficultés liées à la contrainte : je ne peux plus faire ce que je veux, je ne peux plus sortir, je ne peux plus voir mes amis. Or le propre de l’être humain est d’avoir envie de faire ce qu’on lui enlève. On a coutume de dire que la solitude n’est supportable que quand on l’a choisi. C’est aussi vrai pour la vie en commun. Ces semaines de huis-clos ont inévitablement provoqué des tensions et les relations bancales ou difficiles avant le confinement se sont fragilisées. Au-delà, nous avons pris conscience qu’il y avait des choses plus fortes que nous qui nous obligent à nous adapter. Et ça a été d’autant plus violent qu’il s’est agit de notre santé.
Le Dr Jean Michel Piguel nous livre ici ses impressions, mais aussi sa méthode pour retrouver davantage de sérénité grâce à l’hypnose thérapeutique.