De nombreuses études scientifiques prouvent l’efficacité de l’hypnose notamment comme méthode d’anesthésie et de traitement de la douleur. L’hypnose connaît aujourd’hui un regain d’intérêt dans le corps médical et aussi des patients qui aimeraient essayer des méthodes alternatives aux médicaments ou en complément des traitements proposés.
Un nombre croissant d’hôpitaux recourent ainsi à l’hypnothérapie lors d’accouchements ou d’interventions chirurgicales, afin de détourner le patient de son stress avec une imagerie mentale bien choisie et en accord avec ce dernier , et aussi atténuer les douleurs postopératoires, voire les réactions inflammatoires. L’hypnose « reprogramme » notre perception de la réalité et cette approche demande une grande confiance du patient envers le praticien .
L’imagerie cérébrale révèle que la personne se soumettant à cette expérience de conscience modifiée voit d’abord l’activité de son cerveau glisser vers un état de relaxation, lequel la rend plus disponible à la suggestion .


Durant cette seconde phase, les réseaux de l’émotion, de la vue et de la sensation fonctionnent intensément et l’activité du cerveau s’en trouve profondément modifiée.
Une expérience de semi-conscience qui témoigne une fois encore des mystères et de la puissance de notre cerveau, qui « voit ce qu’il croit «
L’hypnose qui repose sur une dissociation du corps et de l’esprit, est capable de procurer à la fois, une analgésie et un vécu agréable, lors de gestes opératoires. C’est un état de conscience particulier que tout le monde a déjà vécu sans savoir qu’il s’agissait d’hypnose (exemples : au volant d’une voiture lorsque nous conduisons de façon automatique alors que l’esprit est ailleurs ou bien encore dans une salle de cours ou de spectacle quand l’esprit s’évade alors que le corps reste présent). Chacun a ainsi pu expérimenter sans le savoir un état hypnotique, au cours duquel le corps est « oublié dans un endroit pendant que l’esprit s’échappe ailleurs ».
L’hypnosédation, ( association hypnose à une analgésie IV continue et une anesthésie locorégionale ) permet de préserver la conscience du malade et ses fonctions respiratoires, convient notamment aux patients vulnérables, comme les personnes âgées, mais aussi les enfants . Elle assure au patient un meilleur confort et une bonne récupération post-opératoire
Le recours à l’hypnose permet de raccourcir le temps d’intervention et d’éviter les déficiences cognitives transitoires des anesthésiques. Le processus est aussi beaucoup moins lourd, et permet de réduire l’impact d’une opération sur les facultés intellectuelles .
Vous aussi, si vous avez une intervention chirurgicale à programmer, parlez en avec votre médecin traitant et aussi avec l’anesthésiste car aujourd’hui bon nombre de praticiens ont relevé le défi de soulager les patients différemment, avec l’hypnose médicale .